Selma Lagerlöf - Le livre de Noël : La nuit de Nouvel An des animaux - Actes Sud - 1994
Poupée fond Poupée peut bien Poupée prétexte A réunion Moha et moi Moha émoi La prochaine fois Pas de coi Pas de quoi Faire un fromage Décider de rester sage Une mauvaise solution C'est à la page D'après icelles Que faisant fi de varicelle Moha et moi...
Insigne honneur pour L'Humus des Mots que d'ouvrir les festivités de la 32e édition du festival littéraire montalbanais, Lettres d'Automne... avec, le mardi 08 novembre, un atelier à l'attention des détenus de la Maison d'arrêt de Montauban, avec, le...
L'Humus des Mots apporte, une nouvelle fois, son concours plein à l'heureuse tenue de la 33e édition du festival littéraire montalbanais, Lettres d'Automne... avec, le mardi 07 novembre, un atelier proposé au sein de l'AFTRAM (Aide aux Familles des TRAvailleurs...
Miguel Murugarren, Javier Sáez Castán – Bestiaire universel du professeur Revillod – Éditions Casterman - 2016 .
Nénègle sur la montagne - Benoît Charlat - l'école des loisirs - 2008.
Avec L’oliveraie - Vincent Van Gogh - 1889.
En les murs du Centre social-Espace de Vie Sociale du cœur de Ville de Montauban, avec CParLESMo au copilotage et Ezohra, Fatima-Zahra "1", Fatima-Zahra "2", Océane, Salha, Sophie, Touria, Zina et L'Humus des Mots à l'ouvrage. Au courriel d'hier... Merci...
La bienvenue !
J'ai pris l'arche en pleine gueule. Je marchais tranquillement un peu indifférente à cet ordonnancement végétal convenu, bien tondu, tout fléché quand au détour d'une allée, incongrue, elle se dressait, discrète dans sa sobriété mais suffisamment haute...
T‘es tout jeune Et tu louvoies T’es reptile Et danseur de cordes Ici maintenant Tu ne sais pas Vraiment Que tu t’inscris Dans notre ralentir Tu louvoies ta grâce Sans savoir La masse De ce que Tu sais Tu te prêtes A ce jeu inédit On te dit Qu’on a peu...
Les pieds dans le sable je suis pour, oui, mais à condition d'en sortir Faudrait pas s'enliser tout entier Inutile d'en faire trop je suis pour Histoire de proportion gardée Y a du risque à prendre position Pour, un peu pour, parfois pour, moins pour,...
La terre En l'air construite Pour les enfants De part en part trouée Plein océan Coccinelle au dos l'enfant arrive Il portera bonheur à La terre intranquille ... Tempête apaisée Frémissement doux Notes du merle au loin Etrangeté du calme matin ... Se...
Égarés petits songes à brume à pique d’aube gainée d’encre et de rose Nil nacreux ciel ouvert formidablement oiseaux perdus dans les saulaies vertes astres encore à la vadrouille vois rouler là aux fleuves impossibles la tête à sang jette-z’y jette la...
Lorsqu'à même la peau s'enverbent les dragons, lorsque tombent les cieux dans le plus fin silence, ne cessant de tomber en brisures de mots aux tintements muets sur la terre des hommes, alors aux hommes, il est ouvert : c'est outre-ciel... Miraculeuse...
Vient le désir de ne pas peser sur le jour plus que le rayon de la lumière sur les livres, la table, les outils de notre travail. De vivre devant les choses avec un air d’absence que donnent les grandes fatigues, cet air de ne pas y être attaché qui les...
tu dis : « On les désigne comment, les vies qu’on n’écrit pas ? » tu dis : « Celui qui feuillette le dictionnaire tout le jour, c’est pas du monde qu’il s’éloigne. » tu dis : « Cette confusion, si souvent, de l’isolement et de l’éloignement. » tu dis...
Et s'il me plaît à moi d'écouter les pommes de terre plutôt qu'un coquillage On y entend la terre s'endormir sous la neige on y entend l'été courir à la rivière On y entend s'aimer des amants magnifiques aux jambes ensorcelées à la crinière dorée Parfois...
Endurance lignée, faite orage. Y, narcissiquement : colimace. Tant que trame horizon : à l’effort, griserie, quand suffuse. Ou parence du pâle, en lavis. Qu’intercède le nu. Qu’alentisse lumière, d’en haut : effets d’aube, dedans : ondulaires, nombrés....
Parce qu'elle est mon mal, mon avalement, la lumière sera ma mère. De ma laideur, elle fera un oiseau de vic- toire, de mon ignorance, un château sous la terre. Je dors dans l'aura des autres, je me nourris de ce qui tue. Demain encore, je serai une idée...
Ne restons pas à genoux nous avons bras et bouche à ouvrir paupières à hisser c’est sûr il faut qu’on carpe diem il faut qu’on cueille le jour avec nos petites mains de jardiniers hors-sol avant que nos phalanges ne rouillent d’inertie carpe diem si doucement...